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SPEAKERS

BAL, Alex
BARDINI, Thierry
CHATONSKY, Grégory
CONESA, Jean-Claude
COTE, Mario
CZEGLEDY, Nina
DANIELS, Steve
DUBOIS, Jean
ELDER, R. Bruce
EPOQUE, Martine
FISCHER, Hervé
FLEISCHER, Alain
GARDNER, Paula
JOOSSE, Angela
LaBELLE, Guillaume
LANGILL, Caroline
MATHIEU, Marie-Christine
NOLAN, Jason
OUELLET, Pierre
PALMIERI, Christine
PAPON, Frédéric
POISSANT, Louise
POULIN, Denis
PRUSKA-OLDENHOF, Izabella
RODIONOFF, Anolga
SLOPEK, Edward
SNYDER, Don
TREMBLAY, Pierre
VAN ALSTYNE, Greg










Martine Epoque

UQAM, Département de danse
Martine Époque <www.lartech.uqam.ca>

- Conference Video

Figure emblématique de la danse québécoise, la chorégraphe, rythmicienne et professeure  Martine Époque fut la fondatrice et directrice artistique du Groupe Nouvelle Aire, célèbre compagnie pépinière de danse contemporaine de Montréal. On lui doit également, entre autres, l’existence du Département de danse de l’UQAM (1985)  et de l’Agora de la danse (1991). Elle rayonne à l’international depuis 1970 à travers ses œuvres de scène,  ses conférences et ses publications. Récipiendaire du Prix Clifford E. Lee de chorégraphie 1983 et du Prix du Québec Denise Pelletier 1994, elle se consacre à la technochorégraphie depuis 1989. Nombre d’articles et émissions télévisuelles sont consacrés à sa carrière. Elle est fondatrice et directrice du LARTech avec son mari Denis Poulin. Elle est membre du CIAM, d’Hexagram et du réseau de chercheurs Transnet (SFU).


« NoBody DANSE…»,  UNE DANSE SANS CORPS
Le projet NoBody danse…consiste en la création d’un Sacre du printemps (musique d’Igor Stravinski) 3D pour l’écran en infochorégraphie de particules. Cette réalisation implique un recours simultané à des processus et matériaux de création chorégraphique traditionnels et des méthodes et outils inusuels procédant des technologies numériques.

Basée sur un paradigme d’écriture chorégraphique que les auteurs ont nommé «danse sans corps», NoBody danse… vise à faire porter le regard sur le mouvement dansé plutôt que sur l’individu dansant. À cette fin, la chorégraphie est enregistrée par capture du mouvement puis  transmutée en particules avec lesquelles l’œuvre d’écran est composée. Curieusement, la conversion des corps en particules animées, qui aurait dû couper cette cinédanse de la présence des interprètes, dé-couvre au contraire l’humain à travers leurs personnalités motrices et leurs signatures cinétiques singulières.